Sculpture source de vie
Contexte : Concours
Commanditaire : Domaine de Chaumont-sur-Loire (41)
Lieux : Chaumont-sur-Loire (41)
Année : 2024
Matériaux: sculpture en bois de chêne
Conception, Réalisation:
Un projet conçu par MONsTR, Guillaume Quemper et Caroline Giron réalisé en partenariat avec Jourdanière Nature, les Pépinières Chatelain, La Coopérative Bocagère, MEM Manufacture Ethique de Mobilier, Bois et Scierie du Vaudois
Ce projet a bénéficié d’une aide de La Région Pays de la Loire lorsque celle-ci soutenait encore le secteur culturel (aide aux grands rendez-vous professionnels).
Nicolas Amar, sculpteur métal,
Guillaume Arnéodo, ébéniste
Guillaume Bracquemond, illustrateur
Anouck Chabrand, menuisière
Paquito Couet, photographe
Thomas de Broissia, sculpteur
Nolig Fraboulet, gruteur
Aurelien Guilly, paysagiste
Gaëlle Hervé, coup de main sur l’install
Clémence Jost, menuisière
David Josseaume, responsable d’exploitation
Fabien Leduc, sculpteur
Christophe Lucien, constructeur
Pauline Merlet, rédactrice
Louis Nauthonnier, ébéniste
Clément Poma, sculpteur
Céline Redureau, administratrice
David Slaviero, sculpteur
Ewen Souquet, paysagiste
Crédits photos: Paquito Couet
Conçue pour le Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire de 2024 dont la thématique était «Jardin source de vie», Carcasse symbolise la dimension cyclique de la matière, qui inlassablement prend corps sous de nouvelles formes.
Sur ce territoire clos, façonné, appauvri et délaissé par l’homme, ne subsistent que les stigmates d’une activité passée, dont la friche avec son écosystème dynamique, est le témoin. L’intervention humaine lentement effacée, a laissé place à une flore modeste et sauvage, venue spontanément occuper l’espace.
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« Sur la parcelle abandonnée est venue s’échouer une créature gigantesque, doucement décomposée, dont il ne reste aujourd’hui de visible que le squelette.»
La mort du monstre, venu s’éteindre sur la parcelle, ne marque pas simplement la fin d’une vie, mais recèle une puissance créative, un pouvoir de régénération…
La décomposition de la créature, la transformation de la matière ont impacté la nature du sol, qui s’est enrichi et nourri pour générer progressivement une végétation plus luxuriante. La mort devient ainsi un foyer de vie, qui se propage et se déploie, contaminant peu à peu la parcelle et pourquoi pas au-delà.


















